La ferme d’Antoine et Marion

En visite à la Giraudiére, la ferme d’Antoine et Marion.

Vendredi 8 mai, 7h du matin, une caresse à mon petit chien et direction la fenêtre pour voir « le temps qu’il fait ».
Il pleut, mais le ciel lumineux me fait penser que « ça ne durera pas ! ». Après un bon petit déjeuné avec nos amis Yvette et Patrick, nous partons tous les 4 vers la ferme de la Vallière. Yvette vous en parlera dans son article ci-après.

Il est midi, nous partons vers La Giraudière.
Au détour d’un petit chemin, la ferme apparaît dans la verdure d’une contre vallée.

Au loin des champs séparés par des haies naturelles si importantes pour l’écosystème.

Le soleil est revenu.

L’accueil d’Antoine et de Marion est formidable ! Nous nous retrouvons bien vite tous assis autour d’une belle table à déguster une tête de veau…

Puis visite guidée de la ferme si bien entretenue par nos jeunes amis.

Direction le pré où broute tranquillement le troupeau de vaches de race Salers.

Les petits veaux gambadent joyeusement alentours. Nous nous approchons et sommes vite entourés par ces grosses bêtes bien curieuses de voir qui venaient leurs rendre une petite visite.

Au loin nous apercevons le taureau, grosse bête placide mais que nous préférons voir de loin…

Ces bêtes sont propres et respirent la santé d’un élevage fait dans les règles de l’art.
Bravo à ce jeune couple qui a la passion de bien faire un métier exigeant au quotidien, et félicitations à eux.

Écrit par Alain Dubouilh

Lire l’article d’Yvette

Visite de la ferme de la Vallière

Visite de la ferme de Delphine Petit

A l’occasion de sa dernière livraison de bœuf, Antoine Ponton nous a appris l’installation, près de chez lui, d’un élevage de lapins pas encore certifié bio mais cette méthode de production est encore à l’heure qu’il est un hybride mieux que le conventionnel,… en plein air.

Il n’en n’existe qu’une trentaine en France!

Nous avons pu rencontrer l’éleveuse, Delphine Petit, lors de notre visite à la ferme chez Antoine et Marion en compagnie de Françoise et Alain Dubouilh, les 7 et 8 mai.
Delphine a été juriste spécialisée en gestion des déchets et pollutions pendant plusieurs années avant de créer son entreprise.
Les jeunes, sevrés, sont placés dans une prairie close par une barrière électrifiée qui repose largement au sol. Ils disposent d’un abri en bois dans lequel ils peuvent se réfugier, profiter d’un apport de foin (pour équilibrer l’alimentation d’herbe fraîche) et d’un distributeur d’eau. Elle vient les voir deux fois par jour afin de vérifier leur état de santé.

Elle prépare des grandes cages sur roulettes pour les lapines gestantes: une structure en bois, grillagée équipée d’une petite maison en bois dans laquelle la femelle pourra mettre bas à l’abri des regards indiscrets.

La cage sera recouverte d’une épaisse couche de fourrage qui servira tout à la fois de protection contre le soleil et la pluie mais aussi d’alimentation sèche. L’ensemble sera placé dans une prairie, l’herbe fraîche sera broutée à profusion car la cage pourra être déplacée une à deux fois par jour.
Les animaux ne sont ni vaccinés, ni vermifugés de manière allopathique: homéopathie, phytothérapie et argile sont les seuls traitements utilisés.
Delphine Petit fait partie d’une association d’éleveurs qui fonctionnent comme elle, ce qui leur permet d’échanger questionnements et conseils.

Elle complète son activité par une soixantaine de brebis d’Écosse et par quelques vaches, plus le taureau, de race Highland.

Elle a commencé à vendre ses lapins sur les marchés environnants, à 13 € le kilo, le poids moyen étant de 1,7 kg. Une livraison en région parisienne sur une base de 20 lapins minimum est envisageable au prix de 16 € le kilo.

La Mayenne, Antoine et Marion, font savoir que les amapiens de Vélizy sont toujours les bienvenus, Delphine est prête à nous rencontrer à nouveau, et à réfléchir à d’éventuelles livraisons.

Écrit par Yvette Goupillier

Lire l’article d’Alain