Archives de catégorie : Exploitation

La Ferme du Val Primbert – Sylvain DUREY

La Ferme du Val Primbert – Sylvain DUREY
Le Bas Primbert, 61340 St Jean de la Forêt

Portes ouvertes du Collectif Percheron le 4 & 5 juin 2016 :
Sylvain est le Président du Collectif percheron. Il produit dans sa ferme des fromages et yaourts de brebis, et également de la viande de bœuf, d’agneau et de brebis.  Ses brebis sont de la race « lacaune », une des races les plus intéressantes pour son rendement laitier. Sylvain maitrise tout, de l’herbe au fromage. Sa ferme est autonome en grain, foin et paille.

Sylvain 1
Photo 1
Sylvain 2
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Sylvain 3
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Sylvain 4
Photo 4
Sylvain 5
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Sylvain 6
Photo 6

Il nous emmène dans le champ où paissent ses brebis (photos 1 à 4), toujours sous la bonne garde de ses 2 chiens patou, qui ne quittent jamais le troupeau (photos 5 et 6). Il y a quelques années, des troupeaux de brebis de la région ont été attaqués par des chien errants, d’où les chiens patou.

Voir la vidéo 1

Pour l’aider à regrouper son troupeau, Sylvain est secondé par sa chienne Frida, de la race border collie, formidable chien de travail (vidéo 1). Frida est encore en formation mais nous a tous épatés par sa vitesse de réaction et sa capacité à conduire le troupeau.

Sylvain 8
Photo 8
Sylvain 9
Photo 9

Les brebis vont à la traite 2 fois par jour (photos 8 et 9). Quand elles ne donnent plus assez de lait, au bout de 3 ou 4 ans, elles sont conduites à l’abattoir pour finir leur vie dans nos assiettes.

Sylvain 10
Photo 10
Sylvain 11
Photo 11
Sylvain 12
Photo 12

Les fromages sont fabriqués et affinés dans la ferme (photos 10 à 12). Sylvain s’est construit sa propre cave d’affinage, parfaitement drainée (un ruisseau souterrain la traverse), la température et le taux d’humidité sont constants, permettant aux tomes et tomettes de brebis un affinage dont la qualité est reproductible.

Le banquet

Sylvain 14
Photo 14
Sylvain 15
Photo 15

Le diner a eu lieu dans le hangar où dorment habituellement les agneaux ; ce soir-là c’était la fête pour eux aussi et ils ont joué jusque tard dans la nuit (photos 14 et 15). Ce banquet champêtre nous a permis d’échanger avec de nombreux autres amapiens et groupes de consommateurs soucieux de préserver à la fois une agriculture respectueuse de l’environnement et des animaux, mais aussi leur santé.

Ce week end découverte des fermes du collectif nous a permis de rencontrer ces acteurs de la vie économique paysanne, à 2 pas de la région parisienne (1h15 en voiture). Tous ces paysans sont formidablement investis dans leur activité car ils travaillent énormément, et nous font partager leur enthousiasme en montrant que tout ceci, ça marche, même s’ils sont confrontés à des difficultés de toute sorte (règlementaires, météo, voisinage…) !
Bref, un week end qui nous a fait du bien et nous a aidé à découvrir ce qui est beau et qui est positif dans notre beau pays.

Article rédigé par Isabelle CHAILLET-VAN MIERLO


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La Ferme de la Geveuse- Jérémy Boguais et Yannick Pipon

La Ferme de la Geveuse- Jérémy Boguais et Yannick Pipon
La Geveuse, 61400 Villiers sous Mortagne

Portes ouvertes du Collectif Percheron le 4 & 5 juin 2016 :
Jérémie Boguais, boulanger pâtissier de métier, s’est lancé dans une formation agricole l’année dernière, pour produire un produit de qualité. Il est associé à Yannick Pipon, lui-même un ancien artisan boucher, qui élève bovins et ovins destinés à la viande.

Jérémie 1
Photo 1
Jérémie 2
Photo 2

Le pain de Jérémie est produit à partir du blé de la ferme (photos 1 et 2), un mélange de blé ancien et moderne destiné à la panification dans une pratique d’agriculture paysanne. Trois variétés différentes de céréales sont semées dans le même champ, afin de limiter les pertes en cas de maladie ou d’attaque par les insectes. Les céréales sont moulues sur meule dans un moulin situé à côté de la ferme.

Jérémie 3
Photo 3
Jérémie 4
Photo 4

Le pain est issu de levain naturel, il est pétri, divisé et façonné à la main puis cuit dans un four à bois dans l’atelier boulange (photos 3 et 4). Jérémie nous explique que le gluten de ses variétés de céréales est d’une structure moléculaire moins complexe que le gluten issu des variétés de blé de l’agriculture intensive. Il est ainsi beaucoup plus digeste et bien toléré par les personnes habituellement intolérantes au gluten. Ce gluten contenu dans les variétés de céréales anciennes cultivées par Jérémie est plus collant et se travaille plus difficilement dans les pétrins industriels, ce qui explique la sélection de blé au gluten moins collant pour les machines mais moins digeste.

 Article rédigé par Isabelle CHAILLET-VAN MIERLO


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La Ferme biologique – Sophie Chaussi

La Ferme biologique – Sophie Chaussi
Le Haras de la Cour, 61390 St Germain le Vieux

Portes ouvertes du Collectif Percheron le 4 & 5 juin 2016 :
Sophie se dit elle-même « naisseur-engraisseur de porcs plein-air bio » et est à la tête d’une exploitation visant l’autonomie alimentaire. Son cheptel se compose de 6 truies reproductrices et de nombreux porcelets roses, marrons et tachés de noir car 4 races se mélangent : Large White, Land Race, Piétrain et Duroc. Tout ce petit monde vit au maximum à l’extérieur en a toujours accès à un abri.
Sophie cultive également une quinzaine d’hectares avec des mélanges céréaliers lui permettant de fabriquer à la ferme l’aliment des cochons, additionné de petit lait bio d’une fromagerie proche.

Sophie 1
Photo 1 : Rendez-vous devant la ferme de Sophie (au centre) pour le départ de la visite

Sophie 2
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Sophie 3
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Sophie 5
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Photo 6
Photos 2 à 6 : Les truies ayant mis bas récemment restent en abris avec leurs porcelets jusqu’au sevrage. Elles sont libres de leur mouvement, contrairement aux truies d’élevages intensifs qui allaitent à travers une barrière. Tant qu’elles allaitent leurs petits, elles sont très protectrices et il vaut mieux ne pas pénétrer dans leur enclos. Les cochons de Sophie ne subissent aucune mutilation (dents limées ou extraites, queues coupées…) et conservent ainsi leur jolie queue en tire-bouchon !
Sophie 7Photo 7 Sophie 8Photo 8 Sophie 9Photo 9
Sophie 10Photo 10 Sophie 11Photo 11 Sophie 12Photo 12
Sophie 13
Photo 13
Photos 7 à 13 : Dès qu’ils sont sevrés, les porcelets et leurs mères retournent au champ, jusqu’à l’âge fatidique de 8/9 mois où ils partent à l’abattoir. Seules les jeunes truies reproductrices prometteuses y échappent (provisoirement). Les animaux disposent de grands enclos avec des cabanes pour la nuit. Tous les 3 ou 4 mois environ, Sophie pratique la rotation des enclos, leur permettant ainsi de se régénérer ; après le passage des 30 ou 40 cochons, il ne reste en effet plus que gadoue et « trous d’obus ». Nous avons pu entrer dans les enclos (chaussés de bonnes grosses bottes en caoutchouc) pour observer les animaux qui sont très amicaux, et curieusement très doux à la caresse.
Sophie 14
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Photo 15
Sophie 16
Photo 16
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Photo 17
Photos 14 à 17 : les amis caprins et équidés de Sophie : sa chèvre, son trotteur (sauvé de la boucherie), ses 2 ponettes et son âne.
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Photo 18
Sophie 19
Photo 19
Photos 18 et 19 : Sophie élève aussi quelques canards, oies et poules. Dans ses bras, des oisillons de 7 jours

Article rédigé par Isabelle CHAILLET-VAN MIERLO


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La ferme d’Antoine et Marion

En visite à la Giraudiére, la ferme d’Antoine et Marion.

Vendredi 8 mai, 7h du matin, une caresse à mon petit chien et direction la fenêtre pour voir « le temps qu’il fait ».
Il pleut, mais le ciel lumineux me fait penser que « ça ne durera pas ! ». Après un bon petit déjeuné avec nos amis Yvette et Patrick, nous partons tous les 4 vers la ferme de la Vallière. Yvette vous en parlera dans son article ci-après.

Il est midi, nous partons vers La Giraudière.
Au détour d’un petit chemin, la ferme apparaît dans la verdure d’une contre vallée.

Au loin des champs séparés par des haies naturelles si importantes pour l’écosystème.

Le soleil est revenu.

L’accueil d’Antoine et de Marion est formidable ! Nous nous retrouvons bien vite tous assis autour d’une belle table à déguster une tête de veau…

Puis visite guidée de la ferme si bien entretenue par nos jeunes amis.

Direction le pré où broute tranquillement le troupeau de vaches de race Salers.

Les petits veaux gambadent joyeusement alentours. Nous nous approchons et sommes vite entourés par ces grosses bêtes bien curieuses de voir qui venaient leurs rendre une petite visite.

Au loin nous apercevons le taureau, grosse bête placide mais que nous préférons voir de loin…

Ces bêtes sont propres et respirent la santé d’un élevage fait dans les règles de l’art.
Bravo à ce jeune couple qui a la passion de bien faire un métier exigeant au quotidien, et félicitations à eux.

Écrit par Alain Dubouilh

Lire l’article d’Yvette

Pesticides, quand les victimes se rebiffent

France Inter logo

Reportage de Pascal Dervieux

Réalisation : Anne Lhioreau

Pesticides, quand les victimes se rebiffent

La France est la première puissance agricole de toute l’Union Européenne. Mais c’est aussi la première consommatrice de pesticides. Elle occupe le 3e rang dans le monde dans ce domaine.

Les écologistes ne sont plus les seuls à demander un strict contrôle de ce que l’on appelle pudiquement « les produits phytosanitaires » dans l’agriculture. Les scientifiques tirent la sonnette d’alarme.

L’an passé, un rapport de l’Agence Sanitaire Française soulignait les liens, désormais indubitables, entre l’exposition à ces produits et les pathologies graves qui se répandent dans le monde rural, notamment des formes très virulentes de cancer, ainsi que des maladies dégénératives telles d’Alzheimer ou Parkinson.

Ces mêmes scientifiques alertent également sur les dérèglements endocriniens que ces pesticides occasionnent.

Pour (ré)écouter l’émission cliquer ici : dimanche 5 octobre 2014 (durée : 48′)

Une vidéo « La mort est dans le pré » :

 » Quand on découvrira toute la vérité sur les dangers des pesticides ce sera un scandale pire que celui du sang contaminé. Je n’ai pas de raisons de me taire. » L’agriculteur qui nous parle est atteint d’un cancer à 47 ans. C’est une victime des pesticides qu’il manipule tous les jours. Des centaines d’agriculteurs sont frappés. Victimes des produits phytosanitaires que l’on croyait « anodins ». Ces élèves issus de l’école agricole intensive les utilisent depuis les années 50 sur leurs exploitations jusqu’au jour où les maux de tête, la fatigue, les leucémies, les cancers… apparaissent un jour.


Voici d’autres liens :

Association Phyto-victimes :

Elle rassemble autour de Paul François les agriculteurs victimes de graves maladies (cancers, leucémies, maladie de Parkinson) dûes à l’usage de produits phyto-sanitaires.
Alerte des Médecins Limousins contre les Pesticides

Association de médecins du Limousin : elle a lancé un appel national et regroupe aujourd’hui 1 400 médecins de toute la France : à partir de leurs constats sur leurs patients dans le monde rural, ils synthétisent leurs observations, font passer les informations auprès des utilisateurs, et informent les décideurs politiques des dangers de l’utilisation de certains produits encore commercialisés.

Fabrice Nicolino dans CO2, mon amour sur France inter
Auteur de plusieurs ouvrages et invité de Denis Cheissoux, le samedi 20 septembre 2014 ( à réentendre sur le site de l’émission)

La page Facebook de Marie-Lys Bibeyran
sœur d’un salarié dans les vignes du Médoc, mort d’un cancer à 47 ans. Devenue militante de choc contre les pesticides, ceux qui les fabriquent, et ceux qui les font employer aux autres (leurs salariés)


Etude de l’Institut du cancer sur les risques liés aux pesticides

Le site de l’association Générations Futures